Lire Matisse, Bacon, Kandinsky... et être frappé d'une seule chose : une sensation de petitesse, de nécessité d'encore beaucoup grandir. C'est étrange pour moi de ressentir cela, profondément, voir que l'ego subit cela avec le sourire, même mieux, une certaine joie – un monde de possibilité qui s'ouvre ?
Un autre élément qui marque, c'est la sensation différente du temps, comme si celui n'avait pas la même importance, ou du moins pas de la même manière. Que je m'explique : Matisse, Bacon (pour rester sur eux), mettaient des fois une année complète à réaliser un tableau, avec des phases d'abandon, de retour enragé, de doute... Vivre avec son oeuvre ? Je me suis longtemps demandé ce qui pouvait clocher dans certains de mes travaux, et maintenant, je réalise que c'est peut-être cela, en partie du moins.
Encore tant de chose à apprendre, à vivre !
En bref
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