
Ou comment un oiseau qui atterrit devient autre chose ? (Merci Wikipedia)
Oh oui, merci !
Mais pourquoi donc me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que ce charmant monsieur à répondu à diverse question de David Sylvester sur son travail, le sens qu'il lui donnait, comment, pourquoi... Enfin, un peu une de mes pierres d'achoppement récurrente. La ou cela m'intéresse, c'est le manque total de prétention de ce qu'il dit - ou de ce que Sylvester transcrit.
Pour moi c'est une révélation. Enfin, c'est à nouveau une révélation.
Il faut dire que mes études m'ont fortement poussé à voir les choses sous un angle philosophique qui ne me convient pas. Désolé je ne travaille pas sur la question de la Chose selon Heidegger, Benjamin m'ennuie, et non, je ne vois définitivement pas le rapport entre Spinoza et le fait de tracer une ligne. Si pour certains, c'est leur chemin, tant mieux ! Mais qu'on ne me l'impose pas. Je crains d'être beaucoup plus terre à terre - je dessine parce que cela m'amuse, pas parce que cela apporte une réponse à quelque chose...
J'aime partir d'une sensation, d'un souvenir, d'une image mentale fugitive. Juste pour voir ce que ça va donner. J'aime rebondir sur ce trait la, oui, celui la, qui vaguement m'indique quelque chose, me bouscule. J'aime faire une expérience, pour voir ce qui va en ressortir, ce que cela va changer. J'aime cet accident qui d'un coup change radicalement les choses... et va me donner du fil à retordre pour enfin arriver à l'équilibre que je recherche.
L'équilibre que je recherche, cet état intangible ou enfin l'espace semble tenir, ou tout semble être en place, ou il ne m'est plus possible d'intervenir si je veux le maintenir. Je crains qu'il n'y aie de mots pour en parler, si ce n'est par la poésie...
Je me sens tel l'explorateur - pas de cartes, pas forcément de destination claire. Juste...

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