En bref

    mercredi 19 août 2009

    La question du figuratif et de l'abstrait

    Question récurrente sur mon travail, qu'en est-il de la figuration ? Je poursuis donc mon exploration textuelle de mon travail.

    Le point de départ de mes travaux peut-être indifféremment une base chaotique (telle qu'une tache, un trait lancé au hasard) ou alors un rapide croquis d'après nature. Dans ces deux cas, ce ne sont que des premiers pas, un peu hésitant - j'ai horreur du vide pour commencer un travail quelconque, et cela m'évite la feuille blanche.
    A moins d'avoir une idée claire de ce que j'ai envie d'obtenir (ce qui est rare), je vais rêver éveiller sur ce qui est sur la feuille, et laisser mon crayon, pinceau, compléter le dessin, pièce par pièce. Un dessin se construit ainsi pas après pas, et non pas d'un bloc que je raffine ensuite, même si je me force à travailler à plusieurs échelle pour maintenir la cohérence générale du travail.
    Chaque "vision" peut donc prendre pied sur une base très limitée ou sur l'ensemble du travail, et à force vont s'accumuler. C'est ici que se place surtout, pour moi, la question d'une figuration : ces points vont être influencé par ce que je connais, ce que j'ai préalablement dessiné, ou les sujets qui à ce moment la me préoccupes. Il va ainsi surgir des os, des muscles, des parties de corps, des objets, des animaux au hasard de mes pérégrination dessinatrice, des traits préalable qui me guident, de ce que je lis. Et, bien que cela me semble évident, il arrive aussi souvent que ce soit des formes abstraites qui ressurgissent aussi - mélange continu de l'un et de l'autre.
    C'est cette accumulation de hasard et de figuration qui va finir par produire cet aspect mystérieux à mes travaux, ni abstrait ni figuratif.

    Voilà qui devrait répondre à quelques questions sur ce point - mais en cas de doute, j'attends vos commentaires.

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